Après 1920, SAINT-NAZAIRE FUT UNE VILLE MODERNE

Des quartiers nouveaux sont construits avec leur nouvelle école. L’électricité, le gaz, l’eau devenaient courants. Les finances de la ville étaient prospères. On imagina même un projet de tramway.

Les chantiers navals continuèrent de sortir les plus grands transatlantiques français, notamment « le Normandie » (1935). Pour ce navire, on édifia une nouvelle cale de 310 mètres gagnée sur l’estuaire, taillée aux dimensions de la coque.

Mais la création de la forme-écluse Joubert en 1932 fut un événement d’importance. De fait, c’était la troisième entrée du port assurant la communication directe entre les eaux libres de l’estuaire et le bassin de Penhoët. Elle permit au « Normandie » une fois lancé, de gagner les quais d’armement du bassin de Penhoët pour les opérations de montage-bord. Elle servait (et sert encore) de forme sèche - comme les traditionnelles formes de radoub - permettant les travaux d’achèvement coque et de réparation des navires.

A droite: le bassin de Penhoët où aboutit la Forme Joubert (au centre droit).

En bas, l'entrée sud du port, qui conduit au bassin de St Nazaire.

La forme Jean Bart et la grue GUSTO

Evolution de la Population

Page précédente

Page suivante