![]() |
REGARD SUR LES
METIERS
|
Historique du tournage
Implantation régionale des entreprises
L'entreprise partenaire
Implantation régionale des entreprises
Au niveau du département :
Laval concentre une grande partie des effectifs. Pour le reste,les entreprises sont surtout impantées dans le nord du département (Mayenne, Ambrières, Ernée)
Au niveau de la région: Le nombre d'entreprises est fonction de la taille (population) du département.
Cependant, le rapport nombre d'entreprise/population montre une bonne implantation en Mayenne.
L'entreprise partenaire:
La Société d'Usinage Moderne Carbure Acier (SUMCA).Implantée à Ambrières les Vallées (Mayenne) depuis 1979, certifée ISO9001 et ISO9002,
l'entreprise dirigée par Mme Chauchis est spécialisée dans l'usinage de haute précision
( moules de compression, outils de découpe, sous-ensembles de précision ).
Plus de 40 hommes et femmes composent cette entreprise.
Quelques clients parmi d'autres: Valéo, SKF, Bosch...
La visite:
C'est le vendredi 6 février 2004, que nous sommes allés visiter, nous les 18 élèves de la classe de terminale BEP MPMI, l'entreprise SUMCA à Ambriéres-les vallées dans le cadre du projet BELEM PRO. Nous avons été accueilli par monsieur Sablé, le chef de la production, madame Chauchis, la directrice et monsieur Garbez, l'un des deux fondateurs, aujourd'hui à la retraite.
Ils nous ont expliqué que l'entreprise conçoit des moules de compression de poudre, ainsi leur plus belle production concerne le mitigeur en céramique des robinets.
Il n'y a que peu d'entreprises en France à faire ce type d'usinage de haute précision.
Mais l'entreprise fabrique aussi d'autres moules, d'autres outillages et éléments de précision tel que ceux pour les capsules du dessus des boîtes de conserve.Guidés par monsieur Garvez et monsieur Sablé, il nous a été permis de visiter les différentes
parties de l'atelier, la salle d'ajustage, la salle d'électro-érosion à fil, la salle des machines
à commande numérique ainsi qu'une partie polissage.
Il y a aussi une salle de contrôle où toutes les côtes sont vérifiés pour déclarer si les pièces sont bonnes ou mauvaises.On nous a montré beaucoup de tours et de fraiseuses que nous ne connaissions pas.
Des machines spécifiques permettent de faire des pièces comme les cames des arbres à came.
Les clients de l'entreprise sont principalement en France mais elle se développe sur le marché international (Allemagne, Hongrie).A la fin de la visite, nous avons bu des sodas et mangé des gâteaux qui nous ont été offerts.
Cette visite a été intéressante et nous a motivé pour la poursuite de nos études.
Elle nous a fait voir comment en usine les difficultés augmentent.
On nous a dit que l'employé est bien payé s'il se fait remarquer par son savoir-faire au bout
de plusieurs années de travail car quand on commence, on touche souvent le SMIC.
Cela nous a permis de mieux connaître le métier.
Nous en avons retiré qu'il fallait être autonome pour faire ce métier.
C'est une visite qui donne de la motivation pour continuer et apprendre le métier avant d'entrer dans la vie active.
L'interview de Monsieur Garbez :
- Elève : " Quelle est votre formation à l'origine ? "- Mr Garbez : " J'ai obtenu deux CAP, un de tourneur et un autre de fraiseur. "
- Elève : " Comment avez-vous débuté dans le métier ? "
- Mr Garbez : " Mon premier métier était ébarbeur en 1958, puis je suis rapidement passé au poste de tourneur. J'avais la volonté de trouver un métier intéressant,
de ne pas rester en bas de l'échelle. Aujourd'hui pour exercer ce métier, avoir le BEP est obligatoire pour connaître les bases mais continuer plus loin les études est un avantage pour avoir un meilleur salaire et une meilleure place dans l'entreprise."- Elève : " Quelles étaient vos motivations ? "
- Mr Garbez : " Pour en arriver là où je suis, il faut avoir la passion du métier et l'envie de progresser : faire de la qualité, apprendre toujours de nouvelles choses pour devenir un bon ouvrier et après pouvoir créer sa propre entreprise. "
- Elève : " Comment est-ce arrivé ? "
- Mr Garbez : " J'ai décidé de créer la SUMCA quand je me suis aperçu que le travail que j'effectuais pour un patron, je pouvais le faire pour mon propre bénéfice. Les clients qui connaissaient mon travail m'ont suivis lorsque je me suis installé à mon compte. "
- Elève : " Que faut-il pour être un bon ouvrier ? "
- Mr Garbez : " A mon avis, il faut tout d'abord, respecter le matériel, les horaires de travail, montrer à l'employeur que l'on veut travailler et que l'on est compétent.
Il faut aussi être à la recherche de nouvelles connaissances, même si pour cela
il faut changer d'entreprise. Personnellement, j'ai changé 23 fois d'entreprise,
la 24ème, c'était moi le patron."- Elève : " Pensez-vous que notre métier ait encore de l'avenir ? "
- Mr Garbez : " Oui, sincèrement. Il se situe dans la maîtrise de la programmation et dans les secteurs de l'automobile et de l'aviation "
- Eléve : " Des techniques anciennes sont-elles encore utilisées ? "
- Mr Garbez : " Certaines restent nécessaires comme la rectification cylindrique ou la technique de brasage. "